Sandrine Ricci
« Avant de tuer les femmes, vous devez les violer ! »
Sandrine Ricci, « Avant de tuer les femmes, vous devez les violer ! » Rwanda, rapports de sexe et génocide des Tutsi, M Éditeur, 2019, 216 pages.
Sandrine Ricci
Sandrine Ricci, « Avant de tuer les femmes, vous devez les violer ! » Rwanda, rapports de sexe et génocide des Tutsi, M Éditeur, 2019, 216 pages.
Francine Sporenda
Francine Sporenda, Survivre à la prostitution, M Éditeur, 2020, 320 pages.
Irene
Irene, La terreur féministe. Petit éloge du féminisme extrémiste, Divergences, 2021, 130 pages.
Regards féministes
L’archétype de la femme noire forte – soit celle qui n’a besoin ni de protection, ni d’affection ni de bienveillance de la part de son entourage et de la société – a fait l’objet de diverses études aux États-Unis. La chanteuse Beyoncé en a même fait un emblème qui est souvent repris comme un compliment, voire un hymne à la force des femmes noires. Or, cet archétype n’est pas anodin.
Dossier : La police, à quoi ça sert ?
Pour certain·e·s, être féministe et abolitionniste carcérale sont deux choses qui ne vont pas ensemble, alors que nombre de féministes militent pour la criminalisation des violences genrées. Pour ma part, je crois le contraire : féminisme et abolition carcérale sont deux luttes indissociables.
Présentation du dossier du numéro 93
Les révolutions ne sont pas toujours télévisées ; elles n’ont pas moins lieu. C’est bien le cas de la révolution queer. Les luttes et les transformations en cours s’acharnent à rendre révolus les systèmes hétérocis et patriarcal, et, à travers une multitude d’alliances, participent au renversement de bien d’autres systèmes encore. Au fond, les tribuns conservateurs n’ont pas complètement tort quand ils annoncent que « les revendications queers menacent toute la civilisation telle qu’on la connaît ». Ces luttes sont porteuses de transformations sociales aussi fondamentales que globales. Nous savons ces transformations nécessaires, généreuses et profondément joyeuses.
La littérature et la vie
Dans leurs livres récemment publiés, Catherine Mavrikakis et Valérie Lefebvre-Faucher esquissent des portraits de femmes on ne peut plus contrastés. La première décrit la condition d’une femme de la petite bourgeoisie dont le destin se déroule sous le signe d’un ennui profond, de nature quasi ontologique. La seconde évoque celui des femmes de la maison Marx, marqué par la lutte, aspect longtemps négligé par les historiographes de la famille au profit de la célèbre figure paternelle.
Regards féministes
Septembre 2020. Par un après-midi d’automne, je me rends au cinéma Beaubien rejoindre ma grande amie Astrid (nom fictif). Elle, d’ascendance canadienne-française. Moi, Québécoise d’origine haïtienne. Nous allons voir le film Les Rose, portant sur ce qu’on appelle « la crise d’Octobre ». Ni elle ni moi n’étions nées au moment de ces évènements.
Regards féministes
Voici ma dernière chronique officielle dans À bâbord !. Oui, j’ai tenu une chronique, au cours des dernières années. C’est-à-dire que j’ai écrit, régulièrement, un texte féministe destiné à la revue, des textes dont je dirais même qu’ils lui ont été confiés, À bâbord ! accueillant avec générosité ce que je lui soumettais d’idées et de mots en suivant le pas à pas de ce qui se passait autour de moi et de ce qui, moi, me traversait.
Dossier : Municipales 2021 - Une autre ville est possible
Malgré des avancées au cours du siècle dernier, l’appropriation par les femmes de l’institution municipale et de la ville se produit lentement – trop lentement, au goût de plusieurs militantes et organisations féministes. Comment rompre avec cette hégémonie patriarcale qui a longtemps fait des municipalités des boys club ?
Regards féministes
Ça fait des années que ça dure, un coup par-ci, un coup par-là, dans tel journal repris sur telle plateforme et dans telle radio. Sans aucun scrupule. Sans aucune gêne. Vous frappez, puis vous frappez encore, vous êtes incapables de vous arrêter.
Figures marquantes
Romancière et animatrice de radio, Simone Bussières a été la première femme directrice de l’enseignement primaire au Québec. Fondatrice et directrice d’une maison d’édition, elle est l’autrice d’une méthode d’apprentissage de la lecture qui a activement participé, tout au long de sa vie, au développement de la vie culturelle et éducative. La reconnaissance tarde pourtant à venir : elle est décédée en janvier 2019, à près de 101 ans, dans une relative confidentialité.
L’équipe de la revue À bâbord ! est à la recherche d’une personne ou d’un duo pour assumer le rôle important de secrétaire de rédaction.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.