David Prudhomme
Du bruit dans le ciel
David Prudhomme, Du bruit dans le ciel, Futuropolis, 2021, 208 p.
David Prudhomme
David Prudhomme, Du bruit dans le ciel, Futuropolis, 2021, 208 p.
Benoît Collombat et Damien Cuvillier
Benoît Collombat et Damien Cuvillier, Le choix du chômage, Futuropolis, 2021, 288 pages.
Emmanuelle Dufour
Emmanuelle Dufour, « C’est le Québec qui est né dans mon pays ! », Écosociété, 2021, 208 pages.
Présentation du dossier du numéro 87
Depuis l’annonce de la mise en place d’un couvre-feu en janvier dernier, le premier ministre François Legault et la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault n’ont cessé de réitérer leur confiance dans le « bon jugement » des policier·ère·s. Pourtant, le mois précédent, notre Bon Père de Famille se faisait sévèrement rabrouer par les forces de l’ordre pour avoir affirmé que c’était « chez certains policiers » où « il y a le plus » de racisme. Monsieur Legault s’est rapidement excusé, et à plusieurs reprises : il était impensable de se mettre à dos l’institution qui constitue un pilier de son approche de lutte à la pandémie.
Dossier : La police, à quoi ça sert ?
Le maintien en place de l’institution policière dans nos sociétés suppose un travail considérable sur les esprits. Cela se voit notamment dans les œuvres cinématographiques et télévisuelles (Bon cop bad cop, De père en flic, 19-2, District 31, etc.) et dans de nombreuses opérations de relations publiques, allant de visites dans les écoles à la participation de policier·e·s à titres « d’expert·e·s » dans des médias d’information.
Naufragés dans une mer d’information
Culture
À l’échelle planétaire, on reconnaîtra aisément l’existence d’une situation de fraction documentaire et informatique qui met hors circuit une très forte majorité d’humains. Pour notre part, l’avalanche d’informations et notre branchement perpétuel tendent à nous rapprocher de ce paradoxe que chantait Jacques Dutronc : « on nous dit tout, on nous dit rien ». Le tout et n’importe quoi à l’information mène à une forme de marécage de l’esprit qui, pour dégager un minimum de signification, exige une compréhension de l’information, un triage de base. Il faut discriminer et, ultimement, tirer du sens à partir du fatras documentaire qui, plus souvent qu’autrement, distrait, déconcerte, quand on ne va pas carrément jusqu’à faire l’impasse pour éviter toute préoccupation.
Dossier : Littérature, fuite et résistance
Roue libre en biblio-vélo
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.