Hurteau, Philippe

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  • Dossier - Syndicalisme : comment

    Dossier - Syndicalisme : comment faire mieux ?

    La grève comme stratégie de reprise post-COVID

    Faire la grève ou pas ? Malgré les avancées rendues possibles par une bonne mobilisation, plusieurs syndicats hésitent à utiliser ce moyen de pression parmi les plus significatifs, et probablement le plus dérangeant. En cette fin de pandémie et en cette période de pénurie de main-d’œuvre, il est essentiel de réfléchir à la portée de la grève, à ses limites, mais surtout à ses avantages.

  • No 60 - été 2015

    Économie

    L’alcool, la concurrence et la SAQ

    La privatisation de la SAQ est l’une de ces idées qui refont toujours surface. Il faut vendre la société d’État soit pour mieux rembourser la dette du Québec, soit pour permettre aux consommateurs et consommatrices de profiter de meilleurs prix sur le vin. Pourtant, une étude [1] récente que j’ai réalisée avec mon collègue Simon Tremblay-Pepin nous indique qu’il s’agirait là d’un choix politique tout aussi dommageable pour les finances publiques que pour les client·e·s de la SAQ.

  • No 59 - avril / mai 2015

    Économie

    Les trois faces de l’austérité

    L’austérité n’est pas un phénomène simple à cerner. Pourtant, il importe de se donner certains éléments d’analyse. D’abord replacer l’austérité dans le « temps long » du néolibéralisme ; ensuite, situer les politiques budgétaires actuelles du gouvernement dans le « temps court » des échéances électorales ; pour finir, saisir la participation de l’État québécois dans la tendance à la répression salariale.

  • No 56 - oct. / nov. 2014

    Économie

    Les syndicats au pilori

    La syndicalisation nuit-elle à l’investissement privé ?

    Au Québec, plus ou moins 40 % de la main-d’œuvre est syndiquée, un niveau bien plus élevé que l’Ontario (28,2 %), le Canada (31,5 %) ou les États-Unis (11,1 %). Il n’en faut pas plus pour pointer du doigt le mouvement syndical dès que quelque chose ne va pas sur le plan économique. Si le chômage progresse, que la croissance n’est pas au rendez-vous ou que les finances de l’État sont dans un état précaire, c’est chaque fois la faute des syndicats. Reste à voir maintenant si ces accusations tiennent la route.

  • No 55 - été 2014

    Économie

    Les formes de la dépendance

    Depuis la signature du traité de libre-échange entre le Canada et les États-Unis et, plus encore, avec la création de l’ALÉNA, il est impossible de comprendre le développement économique québécois sans poser la question de sa dépendance à l’économie globa­lisée. Paradoxalement, l’accent légitime que le mouvement altermondialiste met sur la critique de l’ouverture des marchés tend à détourner notre attention des dynamiques typiquement canadiennes. Et si les stratégies de développement économique comme le Plan Nord ou l’exploitation gazière et pétrolière, en plus de répondre aux impératifs internationaux, se trouvaient impulsées par les choix du gouvernement fédéral ? Réflexion sur la poursuite de la dépendance du Québec envers le Canada en ce qui concerne la définition des priorités en matière de politique économique.

  • Dossier : Vivre en démocratie (...)

    Présentation du dossier du no 57

    Vivre en démocratie autoritaire

    Au Québec, tout comme au Canada et ailleurs dans le monde, la démocratie est de plus en plus réduite à ses formes les plus rudimentaires ou à ses pratiques procédurales dont le sens a été systématiquement vidé de tout contenu significatif. Pendant que subsiste un squelette d’État de droit que la doctrine libérale s’entête à vouloir confondre avec la démocratie, les différents mouvements de dissidence et de résistance sont férocement attaqués, révélant du même coup la brutalité d’un virage autoritaire et répressif de moins en moins subtil.

  • No 54 - avril / mai 2014

    Budget fédéral 2014

    Pourquoi maquiller l’équilibre budgétaire ?

    Le 11 février dernier, Jim Flaherty a déposé son 10e budget à titre de ministre des Finances. À bien des égards, l’exercice jette les bases de la prochaine campagne électorale du gouvernement conservateur. L’an prochain, Stephen Harper et ses troupes auront le loisir de se présenter, six mois avant l’échéance électorale, devant les Canadiens et les Canadiennes avec un budget bien équilibré. Cela explique en bonne partie la sobriété relative du document déposé cette année, on aura préféré garder le meilleur pour plus tard.

  • No 53 - février / mars 2014

    Économie

    Le budget carbone du Québec

    Tous les ans, dans les mois qui précèdent le dépôt des budgets gouvernementaux à Otta­wa et à Québec, nous avons l’habitude de revivre un psychodrame sur l’état de nos finan­ces publiques. Y aura-t-il ou n’y aura-t-il pas de déficit ? Est-il possible d’effectuer des compressions dans tel ou tel service de l’État ? Toutefois, jamais il n’est question de l’autre déficit que partage pourtant l’ensemble des pays « développés », soit le déficit carbone. Bon an mal an, le Québec se retrouve pourtant avec un déficit carbone de 11,3 mégatonnes de CO2, dans l’indifférence quasi générale.

  • No 52 - déc. 2013 / janv. 2014

    Économie

    Le capital comme pouvoir

    Pour comprendre le monde qui est le nôtre, pour le critiquer et pour le transformer, il faut être en mesure de bien saisir ce qui en constitue la forme dominante. De l’âge d’or de l’économie classique anglaise à ses nombreuses critiques (marxiste, féministe, écologiste, etc.), tenter de bien cerner ce que peut bien être le capital a pris les allures d’un véritable travail sans fin. Et si le capital était en fait l’incarnation symbolique des relations sociales de pouvoir ?

  • No 51 - oct. / nov. 2013

    Économie

    Le coût du capital

    Dans l’univers du management, la tendance est au contrôle et au resserrement des coûts du travail. Au nom de la compétitivité des entreprises ou des États, une pression permanente s’est installée en visant toujours les mêmes – mauvaises – cibles : revoir à la baisse des niveaux de rémunération jugés exorbitants, défaire les filets de protection sociale à la charge des employeurs, flexibiliser les liens d’emploi, etc. Cette obstination masque pourtant une autre réalité, soit que l’un des principaux freins à la compétitivité des entre­prises des pays dits développés n’est pas tant un coût du travail trop élevé, mais bien le coût du capital.

  • No 50 - été 2013

    Économie

    L’angoisse fiscale

    Une maladie de riches

    Lors des premières semaines du gouvernement péquiste, le Québec a été la scène d’un mélodrame d’une rare intensité. La main sur le cœur, de nombreux représentants et représentantes du monde des affaires sont venus nous entretenir de leur angoisse fiscale créée par les velléités du nouveau gouvernement de mettre en place ses promesses électorales (abolition de la taxe santé, création d’un quatrième palier d’imposition et révision du niveau des redevances minières). Le Québec, comme chacun sait, serait déjà un enfer fiscal, alors pourquoi diable vouloir empirer la situation ? Malheureusement pour ce mythe idéologique des plus tenaces, la situation est tout autre. Voyons-y de plus près.

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