Slavoj Zizek
Le Sujet qui fâche. Le centre absent de l’ontologie politique
lu par Mabrouk Rabahi
Slavoj Zizek, Le Sujet qui fâche. Le centre absent de l’ontologie politique, Paris, Flammarion, 2007, 546 p.
Slavoj Zizek
lu par Mabrouk Rabahi
Slavoj Zizek, Le Sujet qui fâche. Le centre absent de l’ontologie politique, Paris, Flammarion, 2007, 546 p.
Abdelwehab Meddeb
lu par Mabrouk Rabahi
Abdelwehab Meddeb, La maladie de l’Islam, Seuil, Paris, 2003
Deuxième contribution au débat
par Mabrouk Rabahi
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et l’état d’urgence planétaire décrété par les États-Unis sous prétexte de « guerre au terrorisme », dans les pays occidentaux, les personnes issues des pays arabo-musulmans sont en butte à toutes les discriminations, tant ethno-raciales que socio-économiques. De plus, les pays arabo-musulmans sont également victimes de l’impérialisme occidental et de l’incurie de leurs propres dirigeants. Au nord comme au sud, des courants politiques « musulmans » prétendent mener des luttes pour contrer ces injustices. Ce constat soulève des défis pour la gauche, qui doit d’une part comprendre les phénomènes politiques se réclamant de l’islam et trouver la meilleure stratégie pour y répondre et, d’autre part, prendre ses responsabilités dans la lutte contre les injustices subies par des nations à majorité musulmane et par les minorités arabo-musulmanes d’Occident. La relation entre la gauche et l’islamisme politique soulève plusieurs questions : comment mener la lutte contre l’islamophobie et le racisme tout en maintenant une vigilance constante à l’égard du fondamentalisme religieux ? L’islamisme peut-il apporter une contribution positive à la lutte anti-impérialiste ? Une action politique inspirée par l’islam peut-elle être également progressiste et compatible avec la gauche ? Les enjeux ne sont pas les mêmes dans les sociétés occidentales où les personnes de confession islamique, minoritaires, sont victimes de racisme et dans les pays arabo-musulmans où la gauche et l’extrême-gauche laïques sont également victimes de l’islamisme politique. Nous avons demandé à deux membres de la rédaction, Benoît Renaud et Mabrouk Rabahi, de lancer le débat.
Algérie
Une entrevue avec Nadia Zouaoui
À l’âge de 19 ans, la Kabyle Nadia Zouaoui a été arrachée de force à son village de Tazmalt et mariée à un compatriote émigré au Québec. Des années plus tard, elle revient en Kabylie afin de comprendre ce qui, dans sa contrée, freine l’émancipation des femmes. C’est cette quête de sens que met en scène le documentaire Le voyage de Nadiaqu’elle vient tout juste de réaliser avec Carmen Garcia (Argus Films et ONF, 2006).
Contribution au débat public sur les accommodements raisonnables
par Mabrouk Rabahi
Le débat biaisé sur les accommodements raisonnables a le mérite de poser deux problèmes majeurs au Québec : le racisme envers les communautés et sa conséquence, soit une résistance qui se présente comme un regain de religiosité, lequel ne peut échapper à l’encadrement intégriste, comme cela arrive dans les pays d’origine de ces communautés.
À bâbord ! a perdu son accès à une subvention de Patrimoine Canada pour les magazines, un montant important qui nous donnait une bonne assise financière. Nous sommes victimes d’une application plus stricte par le subventionnaire d’un calcul nettement à l’avantage des revues les plus commerciales. En espérant obtenir une autre subvention « pour appuyer le journalisme », nous nous trouvons dans une situation financière encore plus incertaine que la précarité usuelle d’une petite organisation comme la nôtre.
Voilà pourquoi nous lançons cette campagne de sociofinancement.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.