Mémoire des luttes
L’enjeu des frais de scolarité dans les années 1980
par Benoit Renaud
Mémoire des luttes
par Benoit Renaud
Benoit Lacoursière
lu par Benoit Renaud
Benoit Lacoursière, Le Mouvement étudiant au Québec de 1983 à 2006
Montréal, Sabotart Éd., coll. « Mémoire & Luttes », 2007, 179 p.
Steve Coll
lu par Benoit Renaud
Steve Coll, Ghost Wars : The secret history of the CIA, Afghanistan and Ben Laden, from the Soviet invasion to September 10, 2001, New York, Penguin books, 2004, 738 p.
Réfugiés états-uniens au Canada
par Benoit Renaud
Cinq soldats états-uniens ayant refusé une affectation en Irak pour des raisons de conscience vivent présentement au Canada où ils ont fait une demande pour l’obtention du statut de réfugié. La cause de l’un d’entre eux, Jeremy Hinzman, a été entendue par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) en décembre. La décision attendue durant l’hiver 2005, si elle était favorable, serait un signal très clair pour ceux et celles qui rejettent cette guerre puisque le refuge au Canada constituerait une alternative aux tribunaux militaires et à la prison. Dans un contexte où le Pentagone a du mal à recruter des volontaires et doit déployer une vaste proportion de réservistes en Irak, une vague de départs vers le Canada serait un dur coup pour l’entreprise des faucons impérialistes, tant démocrates que républicains, qui dominent la politique états-unienne.
Le socialisme
par Benoit Renaud
La plupart des propositions présentées comme des alternatives économiques ont en commun un horizon local, voire une vision explicitement localiste. Depuis le célèbre Small is Beautiful, bien des critiques du système capitaliste mondial, comme du socialisme réellement inexistant du défunt bloc de l’Est, sont fondées sur la recherche d’une plus grande liberté individuelle face aux monstres que sont l’Eat-nation et l’entreprise transnationale [1].
Première contribution au débat
par Benoit Renaud
Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et l’état d’urgence planétaire décrété par les États-Unis sous prétexte de « guerre au terrorisme », dans les pays occidentaux, les personnes issues des pays arabo-musulmans sont en butte à toutes les discriminations, tant ethno-raciales que socio-économiques. De plus, les pays arabo-musulmans sont également victimes de l’impérialisme occidental et de l’incurie de leurs propres dirigeants. Au nord comme au sud, des courants politiques « musulmans » prétendent mener des luttes pour contrer ces injustices. Ce constat soulève des défis pour la gauche, qui doit d’une part comprendre les phénomènes politiques se réclamant de l’islam et trouver la meilleure stratégie pour y répondre et, d’autre part, prendre ses responsabilités dans la lutte contre les injustices subies par des nations à majorité musulmane et par les minorités arabo-musulmanes d’Occident. La relation entre la gauche et l’islamisme politique soulève plusieurs questions : comment mener la lutte contre l’islamophobie et le racisme tout en maintenant une vigilance constante à l’égard du fondamentalisme religieux ? L’islamisme peut-il apporter une contribution positive à la lutte anti-impérialiste ? Une action politique inspirée par l’islam peut-elle être également progressiste et compatible avec la gauche ? Les enjeux ne sont pas les mêmes dans les sociétés occidentales où les personnes de confession islamique, minoritaires, sont victimes de racisme et dans les pays arabo-musulmans où la gauche et l’extrême-gauche laïques sont également victimes de l’islamisme politique. Nous avons demandé à deux membres de la rédaction, Benoît Renaud et Mabrouk Rabahi, de lancer le débat.
Dossier
par Mouloud Idir, Benoit Renaud et Claude Rioux
Ce dossier sur la politique étrangère canadienne était devenu nécessaire. L’appui canadien à l’agression israélienne contre le Liban et l’implication grandissante du Canada dans la guerre néocoloniale d’Afghanistan apparaissent comme des révélateurs d’une politique étrangère impérialiste qui, si elle n’est pas complètement nouvelle, n’en demeure pas moins inquiétante. Cependant que de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger un retrait immédiat des troupes canadiennes d’Afghanistan, la propagande pro-guerre s’intensifie dans les médias de masse et chez la classe politique, laissant présager le maintien du cap militariste de la politique étrangère canadienne.
Démocratie et éducation au Québec
par Benoit Renaud
Le contraste entre le système d’éducation québécois d’avant la grande réforme des années 1960 et celui que nous avons depuis est assez frappant pour mériter toute l’attention qu’on donne au rapport Parent et à la révolution tranquille dans nos manuels d’histoire.
La mission canadienne en Afganistan
par Benoit Renaud
Environ 2 300 soldats canadiens sont basés dans le sud de l’Afghanistan depuis le début février dans le cadre de l’opération de l’OTAN, en appui à la guerre menée par les États-Unis depuis octobre 2001. Pour une période d’un an, qui pourrait être prolongée, le Canada fournit le plus important contingent et assume le commandement de cette force.
Élections canadiennes en vue
par Benoit Renaud
Le contexte de la politique fédérale canadienne a bien changé depuis quelques années. Lorsque les Libéraux de Jean Chrétien ont pris le pouvoir en 1993, le Canada sortait d’une grave récession, les déficits budgétaires étaient de l’ordre de 40 milliards $, les États-Unis venaient d’élire Clinton et réduisaient leurs dépenses militaires après l’effondrement de leur adversaire de la Guerre froide. L’ALÉNA venait d’entrer en vigueur et on se préparait à fonder l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’était l’époque du néolibéralisme triomphant et arrogant.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.