Une douce révolte agricole…
Recension du film Humus
Le film Humus de Carole Poliquin prendra l’affiche le 20 mai 2022.
Recension du film Humus
Le film Humus de Carole Poliquin prendra l’affiche le 20 mai 2022.
Dossier : Résilience écologique. Résistance ou résignation ?
Lorsqu’il est question d’œuvres cinématographiques de science-fiction, l’un des thèmes les plus populaires et les plus fréquemment représentés est sans conteste l’effondrement de la civilisation telle qu’on la connait. De tous les scénarios proposés, c’est régulièrement celui de la catastrophe environnementale qui vient mettre les bases de l’œuvre de science-fiction.
Regards féministes
Au moment où je m’apprête à rédiger cette chronique, l’écrivain français Yann Moix, en pleine promotion de son dernier roman, affirme dans un entretien pour le magazine Marie-Claire ne pas être capable d’aimer les femmes de 50 ans. Ne pas les désirer. Leur préférer celles qui ont la moitié de son âge. Préférer, aussi, des femmes du « genre asiatique ». Le corps des femmes de 25 ans, dit l’écrivain, est extraordinaire, contrairement à celui des femmes de 50 ans avec qui il n’aurait même pas l’idée de coucher puisqu’elles lui sont « invisibles ». Les propos de Yann Moix ont enflammé la toile, suscitant des réactions ulcérées et moqueuses de la part de nombre de femmes connues et moins connues. Et moi, j’ai vu mon âge clignoter sur l’écran toute la journée. Invisible, mais pas complètement…
Chronique Travail
Explosion de colère devant le bureau du directeur : huées, insultes. Certains tentent même de forcer la porte. Les 1 100 salarié·e·s de l’entreprise viennent d’avoir la confirmation que leur usine spécialisée dans la sous-traitance automobile fermera définitivement sous peu. Tous se disent trahis, la direction s’étant engagée deux ans plus tôt à maintenir l’activité en échange de la suppression de plusieurs primes et d’un passage aux 40 heures par semaine, sans augmentation de salaire.
Regards féministes
Alors que j’écris ces lignes, j’ai à côté de moi, sur ma table de travail, une liasse d’enveloppes contenant des lettres, accompagnées de chroniques découpées dans le Journal de Montréal, soulignées et commentées, envoyées par quelqu’un qui, sous couvert de l’anonymat, conteste des opinions que j’énonce publiquement – des opinions féministes.
Culture
Variations cinématographiques sur l’effondrement de la société
Animée par un insatiable appétit pour le cinéma, j’avais d’abord imaginé un bref billet sur le film Les Affamés de Robin Aubert. En dépit de mon intérêt quant à la singularité de ce cinéaste, il ne me semblait pas évident de commenter ce film dont je salue toutefois la particularité : naviguer avec brio à travers les codes de l’horreur et du fantastique dans le contexte de la cinématographie québécoise demeure une avenue pour le moins rarissime.
Culture
Où sont les Noir·e·s ? Notre sous-représentation dans le cinéma populaire et dans la science-fiction est revenue sur le devant de la scène avec la sortie du film Panthère noire de Ryan Coogler. Le film a battu des records d’entrées et de recettes, certes, mais son impact global nous échappe peut-être encore. Ce projet, sa réception et les contextes dans lesquels il s’inscrit ont une portée esthétique, culturelle et politique certaine. Le Roi-Guerrier wakandais est-il le héros que les personnes noires attendent ou celui qu’elles méritent ?
Regards féministes
J’écris cette chronique au lendemain des vacances de Noël et de la cérémonie des Golden Globes, remise de prix par la Hollywood Foreign Press Association aux productions cinématographiques et télévisuelles de l’année qui vient de se terminer.
Banques, bandits et servitude volontaire
Propos recueillis par Claude Vaillancourt
Burn Out ou La Servitude Volontaire de Michel Jetté est un film décapant sur le milieu du travail. Son histoire montre à quel point la grande entreprise dévore sans le moindre remords les employé·e·s, complices de leur propre malheur.
Culture
Wonder Woman (2017) semble appartenir à une nouvelle catégorie : la superproduction hollywoodienne féministe. C’est du moins ce que disent les nombreuses critiques dithyrambiques de ce film.
Dossier : Prisons, à l’ombre des regards
Le film de Steve Patry nous fait pénétrer à l’intérieur des murs de Waseskun, l’un des neuf centres de guérison autochtones affiliés aux Services correctionnels du Canada et aux Services correctionnels du Québec et voués à la réinsertion sociale des « délinquants autochtones ». Il nous donne ainsi à voir le sentier de la guérison sur lequel s’engagent ces hommes à la fois souffrants et entiers.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.