Sortie des cales
Tourisme. Ces colons du 21è siècle
Il n’y a rien de mieux qu’une pandémie mondiale pour mettre en évidence le colonialisme dans notre quotidien.
Sortie des cales
Il n’y a rien de mieux qu’une pandémie mondiale pour mettre en évidence le colonialisme dans notre quotidien.
Maïka Sondarjee
Maïka Sondarjee, Perdre le sud, Montréal, Écosociété, 2020, 272 pages.
Mémoire des luttes
Du Sommet des Amériques à la grève continentale
Au Québec, les grèves pour le climat de 2019 n’étaient pas les premières grèves « internationales ». Le 31 octobre 2002, 10000 personnes prennent d’assaut les rues de Montréal pour s’opposer à la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA), à l’initiative du mouvement étudiant. Un an après le Sommet des Amériques, le mouvement étudiant québécois se positionne à l’avant-garde de cette lutte internationale.
International
De retour d’une mission intersyndicale au Bangladesh, l’autrice partage ses constats et impressions sur un implacable système d’exploitation [1].
Covid 19
Alors que le confinement n’en finit plus, plusieurs se demandent si nous sortirons un jour de cette pandémie qui ne cesse de s’étirer et dont on annonce la prolongation par de nouveaux variants, plus terribles encore que la souche originelle. Pourtant la création de vaccins à une vitesse record a donné un certain espoir. Mais celui a rapidement été réduit par la lenteur avec laquelle on les transmet à la population.
Sous la loupe
La semaine dernière, j’ai marché jusqu’à une petite boutique de vêtements de mon quartier où j’ai acheté deux chandails dont j’avais vraiment besoin. La vendeuse m’a dit qu’ils étaient faits de fibres en provenance de bouteilles de plastique recyclées et de coton biologique (mais ils ont été fabriqués en Chine, rien n’est parfait). Elle a glissé les vêtements dans mon sac à dos, non pas dans un gros sac de plastique, et m’a envoyé la facture par courriel, « parce que c’est mieux pour l’environnement ».
Présentation du dossier
Dans l’imaginaire collectif, le colonialisme et l’impérialisme sont des concepts dépassés. Ayant pris fin avec les victoires des mouvements de décolonisation victorieux dans le tiers-monde, l’anti-impérialisme ne serait plus que l’apanage de quelques nostalgiques d’extrême gauche voyant la main d’un Empire imaginaire dans tous les conflits nationaux. Le retour, dans les années 1990, de l’idée de décolonisation des esprits est bien souvent taxé, par les courants néoconservateurs, de démonisation de la culture des populations majoritaires opérant une rupture historique qui menacerait « nos » traditions. Les appels à reconnaître la perpétuation des relations coloniales et impérialistes à l’époque contemporaine font naître de funestes passions au sein de populations blanches qui se sentent blâmées injustement. Le discours décolonial est perçu comme du « racisme antiblanc » moralisateur visant à étouffer les voix des majoritaires.
Actualité
Aux yeux de plusieurs, les saveurs de la bière peuvent sembler un objet d’étude futile. Pourtant, leur examen attentif nous révèle des éléments sur les forces historiques et sociales qui les dirigent. Loin d’être aléatoire, le goût de la bière est structuré, voire traversé, par des dynamiques sociales complexes, tel le processus de mondialisation.
Rodolphe Christin
Rodolphe Christin, Manuel de l’anti-tourisme, Montréal, Ecosociété, 2017, 144 pages.
International
Pour la première fois, le Québec a accueilli le G7, ce club sélect de pays parmi les plus puissants au monde, les 8 et 9 juin derniers. Une rencontre dont le coût est nécessairement très élevé, ne serait-ce que pour assurer la sécurité des chefs d’État présents. Tout cela pour un groupe sans légitimité.
International
Le libre-échange n’a jamais été aussi impopulaire. Les populations en subissent durement les effets. La concurrence entre les travailleurs et les travailleuses de tous les pays fait très mal. Les délocalisations affectent grandement l’emploi. Les multinationales accumulent les profits alors que les citoyen·ne·s s’appauvrissent. Un grand défi se pose ainsi aux gouvernements un peu partout dans le monde : comment continuer à négocier des ententes commerciales en dépit de leurs conséquences négatives ?
International
Les rondes de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) se poursuivent depuis plus de six mois et tous les scénarios quant au sort de ces discussions demeurent possibles. Donald Trump ne renonce pas à mettre fin à l’accord, mais la possibilité de les reporter après les élections mexicaines et américaines qui ont lieu cette année est une hypothèse plausible. Néanmoins, les équipes de négociation, y compris celle de l’administration Trump, travaillent dans la perspective de conclure une entente. Quelle sorte d’accord pourrait-il ressortir de ces négociations ?
L’équipe de la revue À bâbord ! est à la recherche d’une personne ou d’un duo pour assumer le rôle important de secrétaire de rédaction.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.