Emmanuelle Dufour
« C’est le Québec qui est né dans mon pays ! »
Emmanuelle Dufour, « C’est le Québec qui est né dans mon pays ! », Écosociété, 2021, 208 pages.
Emmanuelle Dufour
Emmanuelle Dufour, « C’est le Québec qui est né dans mon pays ! », Écosociété, 2021, 208 pages.
International
La constitution chilienne sera bientôt réécrite par une assemblée constituante élue. La question de la place des peuples autochtones et des Afrodescendant·e·s dans cette assemblée, et donc dans la future constitution du pays, est cruciale.
Santé
La mort de Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette dans des circonstances nébuleuses et violentes a créé une onde de choc soudaine au Québec, signe d’une amnésie collective qui dure depuis des décennies en ce qui concerne le traitement des Autochtones.
Avec la collaboration de Louisa Argun et Isabelle Wallace*
Présentation du dossier du numéro 92
Numéro en kiosque le 24 juin
Longer le fleuve, suivre les épinettes, remonter les rivières, marcher les tourbières, respirer la nordicité. Les vastes étendues de la Côte-Nord chamboulent, fascinent, apaisent. On les associe à l’immensité d’une nature brute, mais elles symbolisent aussi, malheureusement, des espaces accaparés, transformés, pillés. Le territoire nord-côtier fait en effet partie de ce qu’on nomme les « régions ressources », où les arbres, les cours d’eau et les sols ont été perçus comme des marchandises à exploiter, au détriment des écosystèmes et de la biodiversité, et, surtout, des gardien·nes et responsables de ces lieux, les Innus.
Éditorial du numéro 90
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Figures marquantes
Juste avant de prendre le large, Rémi avait été frappé par l’oubli. Pourtant, la plus grande partie de sa vie d’anthropologue avait été vouée à la mémoire. Dans la cave de sa maison près de la rue Beaubien, comme un moine, il compilait les histoires anciennes et les légendes recueillies auprès des Innus de la Côte-Nord et traduites pour la plupart par la poète innue Joséphine Bacon.
Arthur Manuel
Arthur Manuel, Décoloniser le Canada, Montréal, Écosociété, 2018, 352 pages.
Dossier : Perturbations à prévoir
Ellen Gabriel (aussi nommée Katsitsakwas) a été porte-parole de la communauté kanien’kehá:ka de Kanesatà:ke lors de ce qui est communément appelé la crise d’Oka de 1990, conflit qui perdure toujours [1]. Elle nous fait part de ses réflexions sur les perturbations, appelant les Québécois·es et Canadien·ne·s à cesser de tolérer la colonisation des territoires autochtones.
Propos recueillis par Amélie Nguyen.
Réformisme, nationalisme ou populisme ?
Dossier : Le populisme de gauche. À tort ou à raison ?
Evo Morales a été considéré comme populiste, de même que d’autres chefs d’États sud-américains, comme Hugo Chavez, et Rafael Correa. Comme eux, il a dénoncé l’élite et l’oligarchie, il s’est fait défenseur des classes populaires et des Autochtones. Après 14 ans au pouvoir, peut-on dire que son type de gouvernement a bien défendu sa population ?
Culture
Ma-Nee Chacaby, l’autrice du livre Un parcours bispirituel. Récit d’une aînée ojibwé-crie lesbienne était à Montréal en mai dernier pour le lancement de la traduction française de son livre paru aux Éditions du remue-ménage cette année.
Dossier : Abitibi. Territoire des possibles
Il serait malhonnête de présenter la « région 08 » sans évoquer le fait que, bien avant sa création officielle comme région administrative, son territoire était habité. En effet, pendant plus de 7 000 ans, des communautés autochtones nomades y ont vécu. Elles ont d’ailleurs inspiré son nom : Abitibi signifie « là où les eaux se séparent » et Témiscamingue « eau profonde », « lac profond ».
Dossier : Quand l’art se mêle de politique
En 2014, la GRC alléguait qu’il y avait 1 200 femmes autochtones assassinées ou disparues depuis les années 1980. Si on ajustait ce nombre à la population en général, ce serait 32 000 femmes qui seraient dans la même situation, soit autant qu’en temps de guerre. J’ai voulu présenter le cas particulier de Sindy Ruperthouse, une Anishnabeh de la communauté de Pikogan, pour dénoncer le sort réservé aux femmes autochtones par la société dominante.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.