Kharoll-Ann Souffrant
Le privilège de dénoncer
Kharoll-Ann Souffrant, Le privilège de dénoncer, Remue-ménage, 2022, 120 pages.
Kharoll-Ann Souffrant
Kharoll-Ann Souffrant, Le privilège de dénoncer, Remue-ménage, 2022, 120 pages.
Leslie Kern
Leslie Kern, Ville féministe. Notes de terrain, Éditions du remue-ménage, 2022, 250 pages.
Sous la direction de Josiane Cossette et Julien Simard
Josiane Cossette et Julien Simard (dir.), Traitements-chocs et tartelettes. Bilan critique de la gestion de la Covid-19 au Québec, Somme toute, 2022, 296 pages.
Kristen Ghodsee
Kristen Ghodsee, Pourquoi les femmes ont une meilleure vie sexuelle sous le socialisme, Montréal, Lux Éditeur, 2020, 288 pages.
Traduit de l’anglais par Charlotte Nordmann et Laura Raim.
Mark Fortier
Mark Fortier, Mélancolies identitaires. Une année à lire Mathieu Bock-Côté, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 176 pages.
Actualité
Les enjeux de la laïcité et du racisme ne devraient pas être liés. Cependant, la Ligue des droits et libertés (LDL) constate que les débats sur la laïcité au Québec ont trop souvent pour conséquence de cibler et d’exclure certains groupes, en particulier les personnes racisées, en plus de contribuer à rendre le débat social extrêmement toxique.
Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Gilles Boëtsch, Dominic Thomas, Christelle Taraud (dir.)
Pascal Blanchard, Nicolas Bancel, Gilles Boëtsch, Dominic Thomas, Christelle Taraud (dir.), Sexe, race & colonies. La domination des corps du XVè siècle à nos jours, Paris, La Découverte, 2018, 544 pages.
Pierre-Luc Brisson
Pierre-Luc Brisson, Montréal, Lux Éditeur, 2016, 128 pages.
Noémie Désilets-Courteau et Marie-Louise Arsenault
Noémie Désilets-Courteau et Marie-Louise Arsenault,Abécédaire du féminisme, Éditions Somme toute, 2016, 232 p
Dossier : Vivre en démocratie autoritaire
Ces dernières années, en Occident, on remarque une plus grande visibilité des idées féministes dans les grands médias, l’espace public, la culture, les actions des mouvements sociaux, etc. À titre d’exemple, pour la première fois depuis des décennies, la pièce de théâtre Les fées ont soif de Denise Boucher, qui avait fait tant scandale au Québec en 1978, était de retour sur les planches cet automne au théâtre La Bordée à Québec. Nous émettons ici l’hypothèse que ces idées, et ces féministes, plus visibles et plus présentes, sont une directe conséquence de l’imposition de l’austérité budgétaire en Occident, de la montée des conservatismes et des fondamentalismes tous azimuts et surtout de la « moralisation » du rôle et de la place que les femmes devraient occuper.
Observatoire des luttes
En octobre avait lieu Toujours RebELLEs : le premier rassemblement pancanadien des jeunes féministes. Nous étions 531 jeunes femmes de 14 à 35 ans, de toutes les régions du Canada. Imaginez l’enthousiasme ! Nous avons réaffirmé la pertinence du féminisme et discuté d’enjeux en lien avec la montée de la droite au Canada : la féminisation de la pauvreté et les conséquences du néolibéralisme, l’hypersexualisation et la marchandisation du corps des femmes ainsi que le racisme et l’hétérosexisme. Le passage à l’action était aussi à l’honneur, avec des ateliers de résistance créative (certaines ont même expérimenté le théâtre de rue et le cheerleading radical !). L’adoption d’un manifeste exprimant le « nous » des jeunes féministes, les situations et systèmes que nous dénonçons ainsi que les perspectives d’action que nous proposons pour continuer à lutter a été le point culminant du rassemblement. Il servira d’outil politique pour galvaniser les luttes, qu’elles soient locales, provinciales ou pancanadiennes.
Avis à ceux et celles qui affirment que le féminisme est mort, les jeunes féministes sont loin d’avoir dit leur dernier mot ! Elles organiseront des journées pancanadiennes d’actions décentralisées, dont la première est prévue pour le 8 mars 2009 !
Ève-Marie Lacasse et Elsa Beaulieu, membres du Comité organisateur
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.