Alain Deneault
Bande de colons : une mauvaise conscience de classe
Alain Deneault, Bande de colons : une mauvaise conscience de classe, Lux, 2020, 216 pages.
Alain Deneault
Alain Deneault, Bande de colons : une mauvaise conscience de classe, Lux, 2020, 216 pages.
Emmanuelle Dufour
Emmanuelle Dufour, « C’est le Québec qui est né dans mon pays ! », Écosociété, 2021, 208 pages.
Sortie des cales
Il n’y a rien de mieux qu’une pandémie mondiale pour mettre en évidence le colonialisme dans notre quotidien.
Dossier : La police, à quoi ça sert ?
La police au Québec est importante. On le voit aujourd’hui : la gestion de la crise sociale et sanitaire est fortement policière. Rien de bien surprenant, quand on connaît l’historique de l’institution. Petite chronologie, ici, qui montre que la police a toujours été au service du capital, du colonialisme et des nationalismes canadien et québécois.
Bertrand Badie et Dominique Vidal (dir.)
Bertrand Badie et Dominique Vidal (dir.), Fin du leadership américain ? L’État du monde 2020, Paris, La Découverte, 2019, 224 pages.
Dalie Giroux
Dalie Giroux, Parler en Amérique. Oralité, colonialisme, territoire, Montréal, Mémoire d’encrier, 2019, 136 pages.
Éditorial du numéro 90
Pour vous procurer une copie papier de ce numéro, rendez-vous sur le site des Libraires ou consultez la liste de nos points de vente.
Dossier : Perturbations à prévoir
Ellen Gabriel (aussi nommée Katsitsakwas) a été porte-parole de la communauté kanien’kehá:ka de Kanesatà:ke lors de ce qui est communément appelé la crise d’Oka de 1990, conflit qui perdure toujours [1]. Elle nous fait part de ses réflexions sur les perturbations, appelant les Québécois·es et Canadien·ne·s à cesser de tolérer la colonisation des territoires autochtones.
Propos recueillis par Amélie Nguyen.
Nouvelle chronique dans la revue !
Dans notre numéro 86, vous trouverez une nouvelle chronique, tenue par Jade Almeida. En voici une brève présentation.
Présentation du dossier
Dans l’imaginaire collectif, le colonialisme et l’impérialisme sont des concepts dépassés. Ayant pris fin avec les victoires des mouvements de décolonisation victorieux dans le tiers-monde, l’anti-impérialisme ne serait plus que l’apanage de quelques nostalgiques d’extrême gauche voyant la main d’un Empire imaginaire dans tous les conflits nationaux. Le retour, dans les années 1990, de l’idée de décolonisation des esprits est bien souvent taxé, par les courants néoconservateurs, de démonisation de la culture des populations majoritaires opérant une rupture historique qui menacerait « nos » traditions. Les appels à reconnaître la perpétuation des relations coloniales et impérialistes à l’époque contemporaine font naître de funestes passions au sein de populations blanches qui se sentent blâmées injustement. Le discours décolonial est perçu comme du « racisme antiblanc » moralisateur visant à étouffer les voix des majoritaires.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Il y a parfois de ces idées qui naissent pour décrire et expliquer un état de fait qui semble avoir mille vies, mille visages et renaître à chaque époque sous de nouveaux apparats. L’impérialisme en est une, qui prend aujourd’hui les habits de la mondialisation néolibérale.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Au tournant du millénaire, Michael Hardt et Antonio Negri avançaient une thèse assez controversée au sujet de l’avènement d’une nouvelle forme « postmoderne » de domination mondialisée qu’ils nomment « Empire ». Pour ces auteurs, la concurrence belliqueuse entre puissances impériales a fait place à un seul système d’exploitation post-étatique de domination mondialisée.
Samedi 1er avril 2023, à l’édifice CSN (1701 de Lorimier, Montréal), journée d’étude sur le lobbyisme à partir de 9h. Lancement du numéro 95 à partir de 16h30. Bienvenue à toutes et à tous !
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.