Collectif
Étouffer la dissidence. Vingt cinq ans de répression politique au Québec
Collectif, Étouffer la dissidence. Vingt cinq ans de répression politique au Québec, Montréal, Lux, 2016, 152 pages.
Collectif
Collectif, Étouffer la dissidence. Vingt cinq ans de répression politique au Québec, Montréal, Lux, 2016, 152 pages.
Culture
Wonder Woman (2017) semble appartenir à une nouvelle catégorie : la superproduction hollywoodienne féministe. C’est du moins ce que disent les nombreuses critiques dithyrambiques de ce film.
Le Québec à l’ère Trump
Débattre publiquement d’identité, québécoise ou canadienne, n’implique pas nécessairement de sombrer dans le conservatisme identitaire, où l’Autre est perçu comme une menace à la préservation de « notre » culture.
Politique
L’arrivée à la tête du Parti québécois en 2012 d’un affairiste conservateur et autoritaire doublé d’un souverainiste résolu, Pierre-Karl Péladeau, illustre bien les tensions principales qui divisent cette formation depuis sa fondation : l’indépendance, le social, le pluralisme et la démocratie.
Dossier - Changer le monde : où allons-nous ?
Oscillant entre la lutte des classes et le nationalisme, le projet de changement social au Québec a éclaté dans les années 1980 en une myriade de luttes. Celles-ci nous nous placent aujourd’hui devant l’enjeu d’une convergence respectant la spécificité de chacune, tout en cumulant des forces pour mettre en échec et dépasser l’actuel système de dominations multiples.
Culture
Dans le contexte de la montée du nazisme, deux artistes juifs américains créèrent la bande dessinée Superman en 1938. Le nombre de ces justiciers s’est dès lors multiplié et leurs ennemis ont toujours reflété les défis politiques des États-Unis, comme la guerre froide. Quel sens donner à tous ces surhumains en collants qui déferlent sur le grand écran ?
Présentation du dossier du numéro 66
Changer le monde pour qu’il soit plus juste, démocratique, égalitaire, libre, inclusif et en équilibre avec l’environnement est un projet naïf et téméraire, qui nécessite une lutte constante marquée par d’incessants reculs et avancées. Les forces du statu quo libéral capitaliste sont si écrasantes qu’il devient facile de renoncer à se mobiliser contre elles. Antonio Gramsci soulignait l’importance de conjuguer « le pessimisme de la raison et l’optimisme du cœur ». D’où ce dossier à la candeur assumée, celle de faire comme si l’on pouvait réussir à faire courber les pouvoirs, sachant que la volonté et les idées sont aussi des moteurs de l’histoire.
Le projet libéral
Analyse du discours
Beaucoup a été dit sur le projet libéral de déconstruction de l’État providence québécois pour en faire un État minceur compétitif du 21e siècle. Cette quatrième révolution néolibérale, pour reprendre le titre du livre sacré de Philippe Couillard [1], doit marquer l’avènement d’un État qui créera les « conditions propices » pour attirer et favoriser les investisseurs d’ici, mais surtout d’ailleurs. Des investisseurs qui, seuls, sont en mesure de créer de la richesse ; un moyen qui est apparemment devenu la fin ultime des sociétés contemporaines.
Au-delà des principes de la démocratie directe
Dossier : Le printemps érable - Ses racines et sa sève
Le mépris des milieux institutionnels et la fascination des milieux alternatifs pour la démocratie délégative pratiquée à la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) s’appuient souvent sur son opposition à la démocratie représentative québécoise. La représentation confère, pour les uns, la légitimité et l’efficacité nécessaires à une bonne gouvernance, et aliène, pour les autres, les notions d’égalité, de participation, de transparence et de délibération. Si publiquement la CLASSE s’enorgueillit de ses fondements démocratiques, c’est parce qu’elle a été capable de mobiliser des dizaines de milliers d’étudiantes grâce à une expérience politique participative, délibérative, radicale et originale tant dans les moyens d’action que dans les principes.
Le numéro 82 et son dossier sur le populisme de gauche seront lancés le mardi 17 décembre prochain à la Station Ho.st (1494 Ontario Est), à partir de 18h.
Entrée libre, passez nous voir ! Détails ici.
Publication indépendante paraissant tous les deux mois, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.