Ricardo Peñafiel

  • 31 août 2018

    Importantes victoires dans le conflit à la TELUQ

    Suspension du DG de la TELUQ et démission du président du SPPTU

    Il faut maintenant s’attaquer au statut d’emploi de professeur·e sous contrat

    Le 27 juillet dernier, le directeur général de la TELUQ est relevé de ses fonctions, dans la foulée des enquêtes ouvertes par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la demande d’injonction introduite par la FNEEQ contre la sous-traitance de l’encadrement des étudiant·e·s à un institut privé. Moins d’un mois plus tard, le président du Syndicat des professeures et professeurs de la Télé-université (SPPTU), Denis Robichaud, démissionne devant le désaveu d’une partie de ses membres. Cependant, le SPPTU a signé une convention collective entérinant la création d’un nouveau statut d’emploi, les « professeur·e·s sous contrat », faisant un travail similaire aux personnes tutrices, dans des conditions de travail dégradées. Cette création unilatérale d’un nouveau statut d’emploi n’est pas nécessairement plus légale, par rapport au droit du travail, et représente certainement un geste antisyndical qu’il faudra combattre dans les mois qui viennent.

  • 11 décembre 2015

    Un ministre impertinent

    Le 10 décembre 2015, Le Devoir titrait « Martin Coiteux juge la grève impertinente », paraphrasant les propos exacts du président du Conseil du trésor qui qualifiait de « non pertinente » la journée de grève du 9 décembre, du Front commun et de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Pourtant, en affirmant cela il se montre lui-même « impertinent », dans un autre sens du terme, défini par le Larousse comme : « Attitude de quelqu’un qui cherche à choquer par la liberté, le caractère déplacé, l’insolence de ses manières, de ses paroles, de ses actes ».