L’intelligence artificielle, cette chimère
Voici un article paru dans la revue Milieu(x) en 2019, reproduit ici avec leur permission.
Membre du collectif de rédaction de la revue depuis 2007, je m’intéresse surtout aux médias, aux idéologies et aux mouvements sociaux. On peut me suivre sur Twitter à @metronomephil.
Voici un article paru dans la revue Milieu(x) en 2019, reproduit ici avec leur permission.
Covid 19
En suspendant notre conception de la normalité, la pandémie actuelle ouvre la porte à toutes sortes d’opportunités politiques. Certaines sont enthousiasmantes dans une perspective de droits sociaux et de redistribution de la richesse ; hélas, plusieurs opportunités politiques sont aussi franchement inquiétantes. L’accroissement de la surveillance numérique en est une.
Controverse autour de SLĀV
Encore un billet sur SLĀV ? Pas exactement. Je voudrais ici prendre un pas de recul et discuter de la question du « dialogue » qui aurait été brisé dans la foulée du débat autour de la création de Robert Lepage et Betty Bonifassi. Lorsqu’il est question de la responsabilité de « maintenir le dialogue » de la part des personnes critiques de SLĀV et des personnes qui se sont portées à sa défense, on peut constater un déséquilibre significatif dans le discours médiatique dominant. Voilà ce que j’aimerais démontrer ici.
Un retour sur l’expérience de grève sociale des enseignant.e.s de cégep, le 1er mai 2015
Le texte qui suit est adapté de la participation à un panel lors du colloque Précarité, mobilisations et résistances : La réponse syndicale au Québec et en Ontario, tenu le 13 novembre 2015 à l’initiative du GIREPS et du PRACTA. Pour un récit des événements plus « à chaud », c’est ici.
Victoire du Non au #Greferendum
On ne peut surestimer l’importance de l’incroyable succès du « Non » au référendum grec du 5 juillet 2015. Il s’agit de la victoire la plus importante contre le néolibéralisme depuis le virage à gauche de l’Amérique latine, il y a dix ans. La réussite de Syriza et du peuple grec est d’autant plus significative qu’elle témoigne de façon éclatante d’une puissante percée de la gauche dans les pays du Nord. Il ne fait pas de doute que cela doit nous inspirer et donner un nouvel élan à nos propres batailles. Bien sûr, la bataille n’est pas terminée en Grèce, et on ne peut appliquer aveuglément leur expérience à la société québécoise. On peut néanmoins, à mon avis, tirer au moins trois leçons de leurs victoires.
Le syndicalisme québécois et l’austérité
L’automne 2014 fut riche en mobilisations sur le front de la lutte à l’austérité, et le mouvement syndical fut l’un des principaux acteurs de cette lutte, sinon le principal. Batailles contre la réforme des régimes de retraite des employés municipaux, contre la réforme des Centres à la Petite Enfance (CPE), contre les coupures à Radio-Canada, contre le projet de loi 10 en santé, bref, contre le projet général de liquidation du volet social de l’État. Semaine après semaine, l’opposition syndicale et populaire s’est fait entendre. Les centrales syndicales l’ont bien souligné lors de leurs sorties publiques de début d’année [1] : l’année 2015 sera elle aussi chargée, d’autant plus que les négociations du secteur public viendront s’ajouter à cette campagne plus générale.
Sur le plan de la mobilisation, le mouvement syndical semble prêt à être à nouveau de la partie en 2015. Qu’en est-il de l’analyse politique de la situation ? C’est sur ce terrain que j’aimerais m’interroger dans ce billet. Le mouvement syndical a-t-il pris la mesure de la radicalité des attaques que nous vivons, et de la radicalité nécessaire pour leur répondre ?
Facebook et la neutralité des réseaux
Ainsi donc, Facebook teste un nouveau module auprès de certains cerveaux des êtres humains qui l’utilisent. L’entreprise avertira ses usager.e.s que la nouvelle qu’ils et elles ont sous les yeux est satirique. Une anecdote qui fait sourire, et pourtant…
Crise des médias d’information
Il y a un mois, suite aux dernières élections européennes, Simon Tremblay-Pepin s’interrogeait sur la « fin du centre » en Europe mais aussi au Québec. Les partis traditionnels, de centre-gauche comme de centre-droite, qui partagent grosso modo le même programme économique d’austérité budgétaire, se sont vus rabroués par l’électorat : des partis de droite dure (France, Danemark, Royaume-Uni, Autriche), mais aussi de gauche (Syriza en Grèce) ont raflé la mise. Or, tout porte à croire qu’un phénomène semblable se produit sur la scène journalistique.
Il y a un an aujourd’hui, le journal britannique The Guardian publiait les premières révélations fournies par Edward Snowden sur la surveillance de la NSA et de ses partenaires de l’alliance Five Eyes (la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande). Ces révélations sont déjà passées à l’histoire, en raison de ce qu’elles nous enseignent sur les rapports entre l’État et ses citoyen.ne.s au 21è siècle, sur la place que les technologies de communication ont prise dans nos vies, et enfin sur le type de travail journalistique qui a permis à de telles informations d’être transmises au public du monde. Sans vouloir en faire un bilan exhaustif ou définitif, j’aimerais ici partager certaines réflexions à ce sujet.
PKP au Parti Québécor
L’annonce de la candidature de Pierre-Karl Péladeau pour le Parti Québécor (PQ) a déjà amplement fait jaser. Il me semble néanmoins que compte tenu des pratiques anti-syndicales de PKP, il convient de se pencher plus spécifiquement sur les réactions des organisations syndicales à cette sortie du PQ [2]. Et, comme on le verra, de s’interroger.
Profs contre la hausse et le mouvement syndical
2ème partie
Dans la première partie de cette réflexion, j’ai commencé une analyse montrant que des regroupements tels que Profs contre la hausse (PCLH) et les organisations syndicales s’étaient développées sur la base de fonctionnements démocratiques différents, en raison notamment de l’évolution du contexte historique dans lequel les mouvements sociaux se sont déployés dans les dernières décennies. J’aimerais maintenant démontrer que les moyens de communication à notre disposition depuis une quinzaine d’années encouragent également un renouveau des pratiques militantes.
Profs contre la hausse et le mouvement syndical
Première partie
Les conventions collectives de centaines de milliers d’employé.e.s des secteurs public et parapublic viennent à échéance au printemps 2015. C’est encore loin, mais des réflexions et des débats sont déjà amorcés dans le mouvement syndical. J’ai l’intention de profiter de l’espace qui m’est accordé sur ce blogue pour y contribuer de temps à autre.
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.