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Nouvelle chronique dans la revue !
Présentation de « Sortie des cales »
Dans notre numéro 86, vous trouverez une nouvelle chronique, tenue par Jade Almeida. En voici une brève présentation.
Présentation du dossier
Les nouveaux habits de l’impéralisme
Dans l’imaginaire collectif, le colonialisme et l’impérialisme sont des concepts dépassés. Ayant pris fin avec les victoires des mouvements de décolonisation victorieux dans le tiers-monde, l’anti-impérialisme ne serait plus que l’apanage de quelques nostalgiques d’extrême gauche voyant la main d’un Empire imaginaire dans tous les conflits nationaux. Le retour, dans les années 1990, de l’idée de décolonisation des esprits est bien souvent taxé, par les courants néoconservateurs, de démonisation de la culture des populations majoritaires opérant une rupture historique qui menacerait « nos » traditions. Les appels à reconnaître la perpétuation des relations coloniales et impérialistes à l’époque contemporaine font naître de funestes passions au sein de populations blanches qui se sentent blâmées injustement. Le discours décolonial est perçu comme du « racisme antiblanc » moralisateur visant à étouffer les voix des majoritaires.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Une domination aux mille visages
Il y a parfois de ces idées qui naissent pour décrire et expliquer un état de fait qui semble avoir mille vies, mille visages et renaître à chaque époque sous de nouveaux apparats. L’impérialisme en est une, qui prend aujourd’hui les habits de la mondialisation néolibérale.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Empire. Nouvel habit de l’impérialisme ?
Au tournant du millénaire, Michael Hardt et Antonio Negri avançaient une thèse assez controversée au sujet de l’avènement d’une nouvelle forme « postmoderne » de domination mondialisée qu’ils nomment « Empire ». Pour ces auteurs, la concurrence belliqueuse entre puissances impériales a fait place à un seul système d’exploitation post-étatique de domination mondialisée.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Impérialisme culturel à l’ère du capitalisme numérique
Lors d’un événement organisé par l’Association canadienne des producteurs médiatiques qui s’est tenu à Ottawa le 31 janvier dernier, la PDG de la CBC/Radio-Canada, Catherine Tait, a critiqué la domination de Netflix au Canada en faisant un parallèle entre la plateforme de diffusion numérique américaine et l’Empire britannique.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
L’extractivisme comme stratégie de conquête
L’impérialisme, tout comme le colonialisme, est un système de domination politique, militaire, économique et culturelle, domination qui s’étend sur des peuples et des territoires éloignés. Les puissances qui exercent cette domination obtiennent des avantages économiques, politiques et militaires de cette situation de sujétion. L’empire, avec le temps, a délaissé l’usage des chaînes de l’esclavage, mais a conservé les mêmes structures et façons de dominer.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
Le Nous est un Autre
L’histoire des frontières est une histoire relativement récente. Sous les empires, le principe des frontières était plutôt flou, certaines populations n’ayant même pas conscience d’y appartenir. Les lignes entre empires étaient mouvantes, souvent même indéterminées.
Dossier : Les nouveaux habits de l’impérialisme
La dette comme arme impérialiste
Depuis le 19e siècle, de l’Amérique latine à la Chine en passant par Haïti, la Grèce, la Tunisie, l’Égypte et l’Empire ottoman, la dette publique a été utilisée comme arme de domination et de spoliation
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