Présentation du dossier
Perturbations à prévoir
Les rapports de pouvoir impliquent tous des perturbations humaines et naturelles indéniables.
Présentation du dossier
Les rapports de pouvoir impliquent tous des perturbations humaines et naturelles indéniables.
Droit à l’éducation pour les sans-papiers
En réaction à un article de La Presse faisant écho aux efforts du Collectif éducation sans frontières, un sombre chroniqueur du Journal de Montréal invitait récemment ses lecteurs à ne pas « se laisser intimider » par la rhétorique des « idéologues du sans-frontiérisme » évoquant l’« inhumanité » des décisions du système d’immigration canadien qui se débarrasse d’un nombre grandissant d’êtres humains jetables venus d’ailleurs et qui deviendront des sans-papiers privés de droits fondamentaux s’ils refusent l’ordre de déportation et les pénibles conséquences d’un retour forcé au pays qu’ils ont fui. Il était alors question d’enfants – des milliers au Québec – exclus des écoles faute de statut migratoire. Avertissement : le présent article pourrait vous intimider.
Iana Mar
La grève des travailleurs sans-papiers en France, la force d’un pléonasme
Iana Mar, Travailleurs, vos papiers ! Paris, Libertalia, 2011.
Présentation du dossier du no. 31
L’indépendance - Laquelle ? Pour qui ?
Les raisons de s’en séparer
Le souverainisme ne va pas bien. La portée du projet se réduit, les discussions sur le monde que la souveraineté pourrait permettre de construire sont remises à plus tard, soumises à l’impératif de gagner d’abord un prochain référendum. La vision du monde, néolibérale, de ses représentantes officielles contribue à approfondir le divorce avec ceux qui sont portés par une solidarité politique à l’égard des opprimés et par un point de vue critique de la mondialisation. L’indépendance peut-elle redevenir un projet progressiste menant à plus de liberté, d’égalité et de justice ? Peut-elle concerner plus spécifiquement les couches populaires et défavorisées ? La possibilité d’une réponse positive à ces questions réside dans la capacité d’invention qu’auront ceux et celles qui prennent leurs distances avec le nationalisme et qui refusent de secondariser les luttes pour l’égalité et la justice sociale.
Jacques Rancière
Lu par Martin Jalbert
Jacques Rancière , Le spectateur émancipé, Paris, La Fabrique, 2008, 145 p.
Luc Boltanski
Lu par Martin Jalbert
Luc Boltanski, Rendre la réalité inacceptable. À propos de « La production
de l’idéologie dominante », Paris, Demopolis, 2008, 189 p.
Jean-Philippe Warren
Lu par Martin Jalbert
Jean-Philippe Warren, Une douce anarchie - Les années 68 au Québec, Montréal, Boréal, 2008, 311 p.
Philippe Pignarre et Isabelle Stengers
lu par Martin Jalbert
Philippe Pignarre et Isabelle Stengers, La sorcellerie capitaliste : pratiques de désenvoûtement, Paris, La Découverte, 2007
Le comité invisible
lu par Martin Jalbert
Le comité invisible, L’insurrection qui vient, La fabrique, 2007, 125 p.
Cinéma
« Il n’y a pas de fatalité, il n’y a que des forces à vaincre. »
Cinéma
ou l’importance de la mauvaise humeur
Publication indépendante paraissant quatre fois par année, la revue À bâbord ! est éditée au Québec par des militant·e·s, des journalistes indépendant·e·s, des professeur·e·s, des étudiant·e·s, des travailleurs et des travailleuses, des rebelles de toutes sortes et de toutes origines proposant une révolution dans l’organisation de notre société, dans les rapports entre les hommes et les femmes et dans nos liens avec la nature.
À bâbord ! a pour mandat d’informer, de formuler des analyses et des critiques sociales et d’offrir un espace ouvert pour débattre et favoriser le renforcement des mouvements sociaux d’origine populaire. À bâbord ! veut appuyer les efforts de ceux et celles qui traquent la bêtise, dénoncent les injustices et organisent la rébellion.