Beaucage, Paul

  • Articles
  • No 65 - été 2016

    La Maison du pêcheur

    Des subversifs à Percé

    En 1971, Alain Chartrand profite de la création de l’Association coopérative de productions audio-visuelles (ACPAV) pour s’y impliquer et y achever le long métrage Isis au 8 (1972). De 1976 à 1983, Chartrand réalise des métrages comme La piastre (1976) et On n’est pas sorti du bois (1982), dans lesquels il traite, avec originalité, du rapport que le Québécois entretient avec la nature.

  • No 64 - avril / mai 2016

    Cinéma

    Fennario persiste et signe

    Un portrait lacunaire

    Au fil du temps, Martin Duckworth s’est imposé comme un solide directeur de la photographie et un cinéaste indépendant appréciable aux yeux de différents observateurs du septième art québécois. Dès lors, son plus récent documentaire allait-il lui permettre de représenter adéquatement une figure controversée du théâtre national ?

  • No 66 - oct. / nov. 2016

    This Changes Everything

    L’urgence de réagir

    Naomi Klein est sans contredit l’une des figures les plus connues de la gauche altermondialiste occidentale depuis trois lustres. Cette intellectuelle engagée a réussi à attirer l’attention des journalistes et d’un certain public en écrivant des essais percutants tels No Logo (1999), Fences and Windows (2002), The Shock Doctrine (2009) et This Changes Everything (2014). De plus, Klein a donné une forme de prolongement à ses œuvres littéraires en les adaptant pour le septième art.

  • No 62 - déc. 2015 / janv. 2016

    Cinéma

    God Save Justin Trudeau

    L’adulation d’un politicien sans profondeur

    Suite à l’échec critique cuisant qu’a subi le long métrage sensationnaliste Les États-Désunis du Canada (2012), nous avons formulé le souhait que les coréalisateurs Guylaine Maroist et Éric Ruel délaissent le domaine du documentaire sociopolitique, dans lequel ils ne parvenaient pas à se montrer perspicaces, pour renouer avec celui du reportage environnemental, au sein duquel ils avaient manifesté un appréciable savoir-faire aupa­ravant.

  • No 61 - oct. / nov. 2015

    Cinéma

    La modestie et la ténacité

    Entretien avec Bernard Émond

    Le cheminement artistique et intellectuel de Bernard Émond frappe par sa singularité et sa constance. Après avoir étudié l’anthropologie et travaillé à titre d’animateur, voire spécialiste de l’audiovisuel pour la télévision communautaire inuite durant quelques années, Émond a décidé, durant les années 1990, de réaliser des documentaires. Assez promptement, comme documentariste, il attire l’attention des cinéphiles en créant des métrages de qualité, qui témoignent d’une vision du monde personnelle.

  • No 61 - oct. / nov. 2015

    Le journal d’un vieil homme

    Entre la grandeur et la servitude humaines

    Depuis une quinzaine d’années, Bernard Émond écrit et met en scène des films de fiction intimistes dans lesquels ses protagonistes se posent des questions fondamentales au sujet du sens de leur existence. Ainsi, à travers des drames psychologiques comme La femme qui boit (2001), 20 h 17 rue Darling (2003), La neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La donation [1] (2009), Émond dépeint avec finesse et rigueur des personnages qui ont atteint un tournant de leur vie : ceux-ci cherchent avec ardeur à saisir, à surmonter les problèmes auxquels ils sont confrontés.

  • No 60 - été 2015

    Cinéma

    Gurov et Anna

    La déception de la chair

    Rafaël Ouellet a entamé sa carrière, à titre de téléaste, il y a une douzaine d’années, en réalisant des émissions et des séries alimentaires (Le Groulx Luxe [2003], Canadian Case Files [2005], Decade : Our Lady Peace [2006]), qui lui ont permis de faire ses gammes, en termes grammaticaux, voire de préparer son avenir dans le domaine du septième art.

  • No 55 - été 2014

    Cinéma

    Blue Jasmine

    Une oeuvre exceptionnelle

    À la mémoire de ma mère, Éléna

    Au cours des dernières années, Woody Allen a fréquemment donné à de nombreux cinéphiles la déplorable impression d’errer intellectuellement en réalisant des films qui, s’ils comportaient d’indéniables qualités formelles, n’étaient pas à la hauteur de son remarquable talent. Peut-être la volonté du cinéaste de tourner des longs métrages à un rythme effréné, alliée à celle de traduire une philosophie de vie bon enfant, lui a-t-elle été préjudiciable compte tenu du temps que tout artiste doit prendre pour renouveler son esthétique et sa thématique, voire pour se remettre en question.

  • No 59 - avril / mai 2015

    Deux jours, une nuit

    Une lutte sans merci

    Le travail cinématographique auquel se livrent, en collaboration, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne depuis plus de 35 ans est remarquable par son exigence et sa continuité. Au total, les deux cinéastes d’origine wallonne ont coréalisé 16 films qui traitent de sujets leur tenant à cœur. Après avoir œuvré durant quelques années dans le domaine du documentaire en signant des métrages comme Le chant du rossignol (1978) et Leçons d’une université volante (1982), ils mettent en scène des œuvres de fiction intimistes à partir de la deuxième moitié des années 1980.

  • No 58 - février / mars 2015

    The Good Lie

    Une imagerie d’Épinal

    À la suite de l’impressionnant succès international remporté par Monsieur Lazhar (2011), Philippe Falardeau s’est vu offrir un attrayant contrat par la compagnie californienne Alcon Entertainment pour tourner un film à gros budget en territoire américain. C’est pourquoi Falardeau a réalisé The Good Lie (2014), dont l’action se déroule surtout dans la ville de Kansas City, au Missouri.

  • No 57 - déc. 2014 / janv. 2015

    Nation, huis clos avec Lucien Bouchard

    Un politicien présomptueux

    Quoi qu’on en dise, Lucien Bouchard a été l’un des politiciens québécois les plus marquants au cours des 25 dernières années, principalement en raison du rôle majeur qu’il a joué dans le camp du « Oui » durant la campagne référendaire portant sur la souveraineté du Québec en 1995. Toutefois, les avis qu’on entretient au sujet de sa contribution sociopolitique nationale demeurent très partagés au sein de la population québécoise.

  • No 56 - oct. / nov. 2014

    Anticosti : la chasse au pétrole extrême

    La légitimité de la cause environnementale

    Grâce aux succès d’estime remportés par des œuvres dramatiques comme La Répétition (1990), Don Quichotte (1997-1998) et L’Odyssée (2000-2003) [2], Dominic Champagne a acquis une réputation plutôt enviable d’auteur, de metteur en scène, de rebelle qui n’hésitait pas à contester l’ordre établi afin d’interpeller vigoureusement le public auquel il s’adressait.

  • No 54 - avril / mai 2014

    Culture

    Le peuple de la rivière Kattawapiskak

    Un scandale canadien

    À la fin du mois de novembre 2011, les Québécois, les Canadiens anglais et les membres des nations auto­chtones ont subitement appris que la cheffe du peuple cri de la région d’Attawapiskat, Theresa Spence, avait fait appel à la Croix-Rouge canadienne pour que des agents de cet organisme aident de nombreuses personnes de sa communauté à surmonter les problèmes majeurs de logement qu’elles éprouvaient durant une période de froid polaire (environ - 50 degrés Celsius).

  • No 52 - déc. 2013 / janv. 2014

    Carré rouge sur fond noir

    Une contestation magistrale

    Au début de l’année 2012, les associations étudiantes de nombreux cégeps et universités québécois ont déclenché une grève générale illimitée afin de contester les hausses des droits de scolarité que leur avait unilatéralement imposées le gouvernement libéral de Jean Charest. Désireux de traduire le point de vue des étudiantes et étudiants revendicateurs faisant partie de la CLASSE par rapport à la décision catégorique du gouvernement du Québec, les jeunes cinéastes Hugo Samson et Santiago Bertolino ont uni leurs efforts pour réaliser un documentaire sociopolitique significatif qui s’intitule Carré rouge sur fond noir (2013).

  • No 50 - été 2013

    Culture

    Le météore

    Mystères humains et cosmiques

    François Delisle est un cinéaste déterminé qui crée, depuis près de vingt-cinq ans, une œuvre intimiste et personnelle, largement méconnue des grands publics québécois et étrangers. Contrai­rement à un Robert Morin (La récep­tion [1989]) ou à un Philippe Falardeau (La moitié gauche du frigo [2000]), Delisle n’a jamais cherché à profiter des succès d’estime qu’il a remportés comme réalisateur indépendant pour tenter d’élargir son auditoire en faisant des films susceptibles de plaire à un public important, quantita­tivement parlant.

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