Articles

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Billet

    Coalisons-nous, qu’y disait...

    On fait la première réunion.
    On est content, plein d’organisations ont répondu à l’appel. Toutes les organisations présentes font la même analyse. C’est un enjeu de société majeur. Et nous sommes devant une attaque majeure. Il faut lever le majeur. Cette loi-là, à passera pas. Tout le monde est excité… Enfin on a la même analyse. Vite, il nous faut un mot d’ordre rassembleur. Arrive alors le point revendication. Tour de table. Tout le monde s’entend, il faut éviter la liste d’épicerie, (...)

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Municipalisme

    Campus de l’Université de Montréal

    Quel avenir ?

    L’Université de Montréal (UdeM) envisage de développer un second campus à la cour de triage d’Outremont. Est-ce devenu nécessaire à cause de l’évolution des besoins ? N’y a-t-il pas des espaces encore disponibles pour répondre à ces besoins sur le campus actuel ? Qu’en est-il des possibilités d’expansion dans son voisinage immédiat ? Ou bien cet appétit pour un nouveau campus ne serait-il pas suscité avant tout par un trait culturel propre à cette petite société ? C’est ce que nous allons tenter d’explorer ici sans pour autant prétendre vider la question.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Municipalisme

    Ça joue dur à Parc-Extension

    L’Université de Montréal (UdeM) a décidé d’ouvrir un nouveau campus pour y loger quelques départements ou facultés. L’endroit choisi : la cour de la gare de triage d’Outremont, qui se trouve entre Outremont et le quartier Parc-Extension. Serait-ce là un indice de la volonté de l’UdeM de se délester de son air aristocratique ? Si tel est le cas, c’est bien mal parti, car son projet ne tient aucunement compte des besoins de Parc-Extension.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Le billet d’Amir

    Le nouveau poupon de l’Assemblée nationale a un an !

    Ces lignes me viennent d’une invitation faite par Jean-Marc, Luciano et les autres amis de la revue À bâbord ! d’écrire un billet d’humour sur mon année passée à l’Assemblée nationale. Mais la gauche, vous le savez, n’a pas le sens de l’humour. Moi en tout cas, c’est pas ma tasse de thé. Aucun talent naturel. Puis de toute façon, je trouve que les choses à l’Assemblée sont déjà assez drôles comme ça, pas besoin d’en rajouter.
    Tenez, je pense par exemple, aux répliques savoureuses de (...)

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Autochtones

    La marche vers le Nord sans les Premières Nations

    Un an après son annonce par Jean Charest, la seule caractéristique certaine du « Plan Nord » est l’immensité du territoire ciblé. Ce « Plan » s’appliquerait à tout ce qui se trouve au nord du 49e parallèle, soit 70 % du Québec. Pour le reste, les observateurs remarquent que, depuis un an, le premier ministre reste vague et ambigu, y compris dans ses relations avec les Premières Nations.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    La Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ)

    Une nouvelle centrale étudiante

    La fin d’un monde bipolaire
    À l’été 2009, une nouvelle association nationale apparaissait dans le paysage associatif étudiant. Rappelons qu’au centre de l’échiquier politique du mouvement logent depuis 20 ans les fédérations collégiale et universitaire (FECQ et FEUQ) et que l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) défend depuis 10 ans les couleurs de la gauche. Des associations locales, considérées comme « modérées », se sont désaffiliées ces dernières années de la (...)

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Média

    La cybercommunication

    Vers une esthétique de la déinhibition ?

    De la même manière que les moyens de communication passés ont réussi à abolir les barrières sociales liées au temps et à l’espace, les nouveaux moyens de communication tendent aujourd’hui à dissoudre ou à remettre en question une certaine notion d’identité culturelle et sociale dans le contexte d’un « vivre ensemble ailleurs ». Cette réflexion vise à rendre compte, sous l’angle des sciences humaines et à travers certains de ses aspects psychologiques et sociaux, d’attitudes et de comportements caractérisés par un rapport aux autres parfois distancié, parfois désincarné, mais semblerait-il sous la constante égide du devoir d’authenticité et d’une certaine forme d’esthétique de la désinhibition.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Chronique éducation

    Une histoire sans mémoire

    La réforme de l’enseignement de l’histoire

    À la fin de sa vie, le poète Gilbert Langevin aimait lancer à la cantonade la question : « Quelle est la devise du Québec ? », à laquelle il s’empressait de répondre : «  Je ne m’en souviens plus ». Langevin témoignait ainsi, à sa manière, de ce que peut avoir de problématique – et parfois de douloureux – le rapport que nous entretenons avec notre passé. Le vacarme entendu cet été autour du Moulin à paroles nous le rappelle encore, de même que ces vives querelles suscitées par les programmes d’enseignement de l’histoire au primaire et au secondaire. Depuis des années en effet, ces programmes sont vertement dénoncés par de nombreux observateurs, qui les jugent profondément déficients. Réunis en une Coalition pour l’enseignement de l’histoire au Québec, ces opposants commencent à se faire entendre. Pour mieux comprendre les nombreux enjeux qui se nouent ici, j’ai interrogé l’un d’eux, Robert Comeau, historien et professeur associé à l’UQAM. M. Comeau dirige en outre le Bulletin d’histoire politique.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Gagner sa vie sans la perdre

    L’individualisation de l’organisation du travail

    Les syndicats ont été largement affaiblis partout depuis les années 1980, même si le Code du travail a permis aux syndicats québécois le maintien de leur puissance institutionnelle. L’une des causes de cet affaiblissement est bien connue : la mondialisation. Une autre, aussi importante, est souvent ignorée : l’individualisation de l’organisation du travail.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    International

    La Suède social-démocrate

    Un paradis perdu

    À Stockholm, le visiteur étranger est saisi par la douce harmonie qui caractérise la ville. La capitale de la Suède conjugue admirablement une vie urbaine dynamique à la préservation de l’environnement. Les 14 îles sur lesquelles s’étend la ville sont ceinturées d’espaces verts où l’on a parfois l’illusion de se retrouver en pleine campagne. Stockholm semble avoir éliminé les irritants de la grande ville : les poches de pauvreté, la misère, la circulation automobile hors contrôle, la saleté.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Débat politique

    Un capitalisme, deux capitalismes...

    En cette période de remise en question du système capitaliste, ou du moins de sa variante financiarisée, il peut être utile de bien définir ce système, qui combine la montée du chômage et des inégalités, les risques d’un désastre écologique et le néo-impérialisme. Le regain de popularité de Marx témoigne du désir de comprendre le système. Par ailleurs, des ouvrages récents [1] indiquent un relatif manque de rigueur chez plusieurs commentateurs. S’agit-il d’un système ou de plusieurs systèmes ? Deux livres publiés en 2008 et 2009 peuvent illustrer cle manque d’unicité. Pourtant leurs auteurs, Omar Aktouf et Jean-François Kahn, ne manquent pas de connaissances.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    International

    L’expérience andalouse

    Renouveler le syndicalisme

    Depuis le début de la crise économique, le mot « refondation » brûle sur toutes les lèvres. Refonder la social-démocratie, rénover le capitalisme, repenser le syndicalisme, etc. Pourtant, il ne semble pas y avoir dans ces propositions quelque chose de véritablement nouveau. Au Québec comme en Europe, il s’agirait essentiellement de retrouver le compromis keynésien caractérisé par la cogestion sociale et institutionnelle, l’État interventionniste et la collaboration entre les classes.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Mémoire des luttes

    Souvenirs de l’opération

    C’était un soir de 1968, dans ce bar qu’on appelait la Casa espagnole, aujourd’hui disparu, au coin des rues Sherbrooke et Hutchison. Avec la Hutte suisse, toute proche, c’était un lieu comme il n’en existe plus vraiment aujourd’hui, fréquenté par une faune artistique, littéraire, nationaliste et de gauche. On y défaisait et refaisait le monde jusque tard dans la nuit. Je me souviens, en particulier, d’interminables débats avec Gaston Miron, qui pourfendait les gauchistes refusant de (...)

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Culture

    La contamination des mots

    Une petite goutte pour l’humanité, une grosse drop pour Laliberté

    C’est un euphémisme de dire qu’on entend beaucoup parler de la contamination des eaux – à moins que ce soit un leurre –, mais beaucoup moins de la contamination des mots. Alors que Guy Laliberté, grâce à l’assistance veule et bénévole des médias, tente de fasciner le monde avec la promotion de sa Fondation One Drop (qu’il appelle fallacieusement sa Mission sociale et poétique), la lecture ou la relecture de Don Quichotte s’avère hautement désaltérante. Sûrement pas pour comparer le Chevalier à la Triste Figure à la tête heureuse de Guy Laliberté, mais pour l’y opposer.

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    La littérature et la vie

    BIBI de VLB : Se déprendre de soi-même

    Chez Victor-Lévy Beaulieu, tout remonte toujours à très loin. Ainsi ce BIBI (Éditions Trois-Pistoles, 2009) qu’il vient de faire paraître figurait déjà dans le programme de la Véritable Saga des Beauchemin élaboré il y a plus de 25 ans maintenant et qui devait en constituer l’avant-dernier volet. L’auteur a décidément de la suite dans les idées et fait preuve de persévérance, sinon de compulsion, dans sa volonté de les rendre à terme comme l’ont illustré également ses précédents livres sur (...)

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Colloque d’{À Babord !}

    Le Québec en quête de laïcité

    22 janvier 2010, de 9h à 17h

    À Babord ! ColloqueLe Québec en quête de laïcité
    Le vendredi 22 janvier 2010 de 9h à 17h à l’UQÀM, pavillon J.-A. De Sève, local DS-R515 (320 Ste-Catherine est)
    Invités d’honneur : Guy Rocher et Françoise David
    Thèmes et panelistes :
    Quelle laïcité ?
    Avec Daniel Weinstock et Daniel Baril
    Le cours Éthique et culture religieuse
    Avec Marie-Michelle Poisson et Louis Rousseau
    La religion dans l’espace public
    Avec Ruba Ghazal, Louise Mailloux et Jean-Marc Larouche
    Entrée libre

  • No 32 - déc. 2009 / jan. 2010

    Éditorial du no. 32

    La corruption de l’idéal démocratique

    Pierre F. Côté, Directeur général des élections du Québec de 1978 à 1997, affirmait, lors de son départ, que si les mœurs électorales s’étaient fortement bonifiées sur le plan provincial, elles demeuraient toujours pourries au plan municipal, surtout dans les petites villes non soumises au regard des médias. Depuis cette déclaration, la situation s’est détériorée à un point tel que le Québec ressemble de plus en plus, en termes de corruption, aux républiques de bananes. Comment en (...)

Dossier : Le Québec en quête de laïcité

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Le pari de la laïcité ouverte

    Dans une société pluriconfessionnelle comme le Québec, autant la justice que la bonne entente sociale dépendent de ce qu’il y ait une séparation entre les institutions publiques et les convictions religieuses des citoyens (j’inclus parmi les convictions religieuses celles d’athées qui sont convaincus de la non-existence de Dieu). La justice en dépend, car des institutions publiques dont le fonctionnement refléterait les valeurs et les croyances religieuses d’un groupe, par exemple de la majorité, seraient forcément amenées à traiter les citoyens n’appartenant pas à ce groupe comme moins égaux. L’égalité entre citoyens étant, dans une société démocratique, une condition sine qua non de la justice des institutions publiques, la séparation des cultes et de l’État est un ingrédient non négociable de la justice sociale.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Défi ou hérésie ?

    Laïcité et société postséculière

    Dans La religion dans les limites de la cité. Le défi religieux des sociétés postséculières [2], nous avons déployé en quelque 140 pages ce que nous sommes invités à faire ici en 1 000 mots, soit « présenter notre position sur la place qu’il convient de faire à la religion dans l’espace public ». Soyons donc bref en retournant au titre de notre ouvrage comme élément de réponse.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Histoire de la libre pensée et de l’athéisme au Québec

    En 1534, Jacques Cartier « découvre » le Québec et annonce son destin en plantant une croix à Gaspé. Pendant trois siècles, quelques éparpillés seulement protesteront contre l’omnipuissance et l’obscurantisme absolu de l’Église catholique. On les appelle les libres penseurs.
    Les premiers furent Louis-Armand de Lom d’Arce, baron de Lahontan (1688-1692), l’imprimeur Fleury Mesplet (1734-1794), l’avocat Valentin Jautard (1736-1787), le médecin et patriote Robert Nelson (1794-1873), (...)

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Et si on optait pour la laïcité républicaine

    Le principal objectif de la laïcité est d’assurer la neutralité de l’État en matière religieuse afin d’accorder à tous les mêmes droits et privilèges sans égard à leur croyance religieuse ou à leur incroyance. Cela nécessite une séparation claire de l’État et du religieux. Mais à quoi donc veut-on s’ouvrir lorsque l’on parle de « laïcité ouverte » ? On veut ouvrir les institutions publiques à l’intrusion du religieux. Dès lors, la laïcité ouverte ouvre la porte à ce dont elle est sensée protéger l’État.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Croyez-le ou non, au Canada... Dieu est ton droit !

    (Version annotée)

    Au sortir du Moyen âge, en Occident, un nouveau monde voit le jour. Ce nouveau monde va donner lieu, petit à petit, à un effritement du pouvoir et de l’influence de la religion dans les différentes sphères de la vie publique [3]. C’est ainsi que certains constituants vont inscrire dans la loi fondamentale de leur pays une nette séparation de l’Église et de l’État [4]. La religion va devenir une affaire privée [5]. Trois petites questions toutes simples se posent ici : qu’en est-il au Canada ? Existe-t-il ici une franche séparation entre la religion et l’État ? Que prévoit la Charte canadienne des droits et libertés à ce sujet ? Croyez-le ou non, au Canada… Dieu est ton droit ! Voici pourquoi il en est ainsi.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de la laïcité

    Croyez-le ou non, au Canada ... Dieu est ton droit !

    (Version courte)

    Au sortir du Moyen Àge, en Occident, un nouveau monde voit le jour. Ce nouveau monde va donner lieu, petit à petit, à un effritement du pouvoir et de l’influence de la religion dans les différentes sphères de la vie publique. C’est ainsi que certains États constituants vont inscrire dans la loi fondamentale de leur pays une nette séparation de l’Église et de l’État. La religion va devenir une affaire privée. Trois petites questions toutes simples se posent ici : qu’en est-il au Canada ? Existe-t-il ici une franche séparation entre la religion et l’État ? Que prévoit la Charte canadienne des droits et libertés à ce sujet ? Croyez-le ou non, au Canada… Dieu est ton droit ! Voici pourquoi il en est ainsi.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Défendre la cause de toutes les femmes !

    Au Québec, les questions identitaires soulèvent les passions. Accommodements raisonnables, port de signes religieux dans la fonction et les services publics québécois, laïcité, autant de questions fondamentales qui ont déclenché des débats et alimenté pendant des mois des médias en mal de sensationnalisme. La Fédération des femmes du Québec (FFQ) fut et est toujours au cœur de cette tourmente. Toujours, la FFQ a pris le parti de l’égalité et de la liberté des femmes, dans toute leur diversité !

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Pour une fonction publique vraiment neutre

    Soulignant l’attachement de la majorité de la population au principe de laïcité, le Conseil du statut de la femme a recommandé au gouvernement d’affirmer la neutralité de l’État en interdisant au personnel de la fonction publique d’arborer des signes religieux ostentatoires dans l’exercice de ses fonctions.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Laïcité, hijab et crucifix

    J’ai connu le Québec des années 1950 dans lequel l’Église cherchait à contrôler l’âme de tous les Canadiens français : institution de l’Index qui interdisait les livres non conformes à l’orthodoxie catholique, dont Sartre, Marx, Camus, Voltaire, Hugo… ; port obligatoire d’un couvre-chef pour les femmes dans les églises et interdiction pour les hommes ; célébration du mariage où la future épouse devait déclarer sa soumission à son futur époux en échange de sa protection ; interdiction du divorce assurant une plus grande équité envers les femmes ; mariage interreligieux fortement déconseillé, voire proscrit ; écoles non mixtes ; la sexualité acceptée après le mariage en vue de la seule procréation ; condamnation de l’utilisation des moyens contraceptifs efficaces, dont le condom ; interdiction de l’avortement ; maintien des fils et des filles dans la famille jusqu’à leur mariage ; opprobre couvrant l’homosexualité, etc. L’Église catholique a, sur certains points, évolué, mais elle est demeurée foncièrement homophobe, masculiniste et sexuellement répressive. Aussi, je m’accommode mal de toute religion qui, au nom de sa Vérité, contrevient aux valeurs de liberté et d’égalité.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    Arguments contre une propagande

    Le cours d’Éthique et de Culture Religieuse

    Quiconque se conçoit comme ouvert et vertueux se plaît à répéter que l’étude des religions à l’école ne peut faire de tort à personne, puisque cela contribue à la culture générale et permet de mieux connaître la culture des immigrants. Ces lieux communs aux fondements douteux confortent la complaisance envers un cours dont l’implantation massive constitue non seulement un détournement parfaitement planifié du processus de laïcisation du système scolaire québécois, mais fait aussi la promotion de la « laïcité ouverte  », concept à lourde charge idéologique dont l’objectif avoué est de favoriser le retour du religieux dans l’ensemble des institutions publiques.

  • 16 février 2010

    Le Québec en quête de laïcité

    De sa pertinence dans un état laïc

    Le cours d’Éthique et de Culture Religieuse

    Il était temps qu’une revue appartenant à la tradition progressiste québécoise décide d’accueillir une discussion portant sur le thème de la laïcité de l’État. Jusqu’à tout récemment, la gauche a généralement traité un peu trop à la légère tout débat touchant à la religion, assumant d’une manière non critique l’hypothèse d’une sécularisation « inévitable » de la société et le confinement du religieux dans la sphère des idiosyncrasies personnelles. J’aimerais y contribuer en proposant que la décision prise en 2005 d’implanter un programme obligatoire d’éthique et de culture religieuse aux niveaux primaire et secondaire constitue une invention éducative particulièrement pertinente de la part d’un État laïc occidental en ce début de siècle.

  • 16 février 2009

    Présentation du dossier du #32

    Le Québec en quête de laïcité

    Les débats politiques qui opposent des gens que tout divise sont presque immanquablement prévisibles, stériles et, partant, sans intérêt. A contrario, il arrive que des gens, ayant en commun des valeurs et des positions politiques fondamentales, s’opposent néanmoins sur certaines questions précises qui ont des répercussion pratiques importantes. Quand cela se produit, on peut espérer que leurs débats et discussions seront féconds et que chacun apprendra de ces échanges, pour autant qu’ils (...)

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