Dossier : Les classes dominantes au Québec

Articles

  • Dossier : Les classes dominantes au

    À l’ère de la mondialisation

    La transformation de la production

    La financiarisation de l’économie et la transnationalisation des processus de production forcent à repenser la forme de l’État et les relations entre classes sociales. Assiste-t-on nous à l’émergence d’une classe capitaliste transnationale, voire d’un «  État capitaliste global  », dont les États nationaux ne seraient qu’une courroie de transmission ? Est-il de nos jours encore pertinent de penser les classes dans une optique nationale ?

  • Dossier : Les classes dominantes au

    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Le capital canadien en perspective

    La bourgeoisie canadienne se constitue peu à peu au rythme de l’essor industriel et de sa propre émancipation de l’Empire britannique. L’accumulation primitive chez cette classe émergente se réalise surtout à travers le commerce, les produits de base (céréales, bois) et les activités de fabrication traditionnelles. Mais l’impulsion déterminante vient avec la construction des canaux et surtout des chemins de fer, au XIXe siècle. Ces initiatives permettent de structurer un espace transcontinental et de créer un marché intérieur favorisant le développement du capital canadien.

  • Dossier : Les classes dominantes au

    État et classes dominantes

    Aux origines de la haine

    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    À la suite de l’arrivée au pouvoir du duo Reagan-Thatcher, nous avons été témoins de la mise en place d’une opposition systématique des classes dominantes à l’État et à ses interventions dans l’économie. Le programme politique qui émergea de cette opposition centrale donna corps au néolibéralisme comme principe dominant de notre temps. Progressivement, par la conversion de la presque totalité de la classe politique à la doxa néolibérale, une idée bien simple s’est imposée comme principe dominant de notre temps : il faut moins d’État et il faut que ce qu’il en reste intervienne le moins possible.

  • Dossier : Les classes dominantes au

    Think tanks... usine à idéologie ?

    Les classes dominantes ne maintiennent pas leur position simplement par inertie. Il suffit d’ouvrir le journal, la télévision ou la radio, pour constater l’omniprésence des arguments justifiant l’ordre social tel qu’il est maintenant. À force de les entendre répétés par les médias, les commentateurs et les responsables institutionnels tant publics que privés, on finit par les intégrer. Pourtant, ce ne sont pas les élites elles-mêmes qui diffusent le message. Il est plutôt véhiculé par (…)

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Think tanks... indépendants ?

    Les liens entre les think tanks de droite et l’entreprise privée ne sont plus à faire. En 2007, À bâbord ! a publié un article de Benoît Perron où on énumérait les postes clés détenus par certains administrateurs de think thanks influents. Les institutions financières y sont particulièrement bien représentées, tout comme les grands empires médiatiques. En étudiant la composition des différents conseils d’administration, bureaux des gouverneurs et listes des chercheures associées de ces (…)

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Québécois et Canadiens les plus riches

    Les Québécois les plus riches
    Selon le classement de Canadian Business, 16 Québécois (ou familles québécoises) figurent parmi les 100 plus grandes fortunes du Canada. Réunie, leur richesse est évaluée à plus de 27 milliards de dollars. La plus grande fortune, celle du Franco-Ontarien d’origine Paul Desmarais, est estimée à 4,3 G$, soit le pactole qu’accumulerait un travailleur au revenu moyen en… 128 000 années de labeur.
    Parmi les 10 premières fortunes, trois autres seulement sont (…)

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Relais politique de la classe dominante : Le cas du PLQ

    Le Parti libéral du Québec est le véhicule politique le plus performant des classes dominantes locales. Dans les dernières années, le PLQ a reçu un financement sectoriel lié à trois groupes dominants : les grands entrepreneurs (Desmarais, etc.), les firmes de génie-conseil (on se rappellera du cas Axor) et certaines personnes liées à des fonds d’investissement à risque. Ainsi, le programme et les décisions du gouvernement libéral ont avantagé ces différents groupes.
    Dans le cas des firmes (…)

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    Les conglomérats médiatiques

    Chiens de garde de l’économie

    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    « Pouvons-nous encore revendiquer le titre de chiens de garde de la démocratie alors que seule une modeste partie des ressources financières et humaines des médias sert la vie démocratique ? » Le thème de la plénière inaugurale du dernier congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec a de quoi inquiéter, à tel point qu’on se demande si l’on peut encore parler du journalisme comme d’un quatrième pouvoir. Examinons comment le secteur des médias se restructure sous la houlette des grandes corporations.

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Le pouvoir des technocraties

    Les coordonnateurs

    Historiquement, on a surtout compris les classes dominantes grâce aux rapports de propriété. Selon les schèmes classiques, ceux qui possèdent les outils ayant la capacité de produire des marchandises (les capitalistes) ont la main haute sur ceux qui n’ont pour propriété que leur force de travail, qu’ils doivent offrir en échange d’un salaire leur assurant subsistance (les travailleurs et travailleuses). Dans cette configuration à deux pôles, les intérêts économiques des uns sont opposés à ceux des autres.

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Les véhicules politiques des dominants au Québec

    Les classes dominantes au Québec ont recours à plusieurs tactiques pour enraciner et maintenir leur emprise sur la société, tant sur le plan idéologique que sur celui de l’organisation de la structure économique. Un des véhicules qu’elles empruntent pour parvenir à leurs objectifs est le parti politique. En effet, un parti politique au pouvoir contrôle et oriente un nombre important d’institutions publiques et parapubliques, institutions qui régissent la vie en société. En regardant les (…)

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Quand le privé contrôle les infrastructures

    Les firmes de génie-conseil

    Au cours des derniers mois, les firmes de génie-conseil québécoises ont fait les manchettes. Ce fleuron du Québec Inc., qui exporte son expertise partout dans le monde, fait toutefois principalement parler de lui en raison d’histoires de copinage avec des élus pour l’attribution de contrats sans appel d’offres. Cet état de fait n’est pas étonnant lorsqu’on remarque l’importance que ces contrats ont prise ces dernières années. Les firmes de génie-conseil sont partout. Les noms des plus grosses firmes sont connus : SNC-Lavallin, Roche, Axor, Dessau, BPR, GENIVAR, etc. Il s’agit là des principales entreprises, qui raflent la majorité des contrats d’infrastructures au Québec.

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Les barons du cochon

    L’intégration comme « symptôme » de l’agriculture globalisée

    Le paysage agroalimentaire québécois est l’objet d’une concentration inquiétante et croissante de la propriété des fermes et des entreprises de transformation, notamment la production porcine dont les principaux acteurs concentrent une part importante de la production et d’imposants moyens de mise en marché. Le secteur porcin ayant fait l’objet d’une croissance accélérée et controversée au cours des 15 dernières années, il est essentiel de se questionner sur son avenir dans le cadre de la récente réforme de l’Assurance Stabilisation des Revenus Agricoles (ASRA). Cette réforme, à défaut de nuire aux intégrateurs, risque plutôt de renforcer leur emprise sur nos campagnes.

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    Dossier : Les classes dominantes au Québec

    Les élites du capital financier

    Pour dépasser l’image standard du bourgeois propriétaire d’entreprise comme figure de la domination sociale, il est nécessaire d’opérer un retour sur le développement de l’entreprise depuis deux siècles ainsi que sur la part croissante de l’activité financière depuis 30 ans. L’analyse sommaire de ces deux dimensions permettra de distinguer les traits caractéristiques d’une élite financière dont le pouvoir ne cesse de croître.

  • Dossier : Les classes dominantes au

    Qui profite du gaz de schiste ?

    Le 26 janvier dernier, l’association pétrolière et gazière du Québec annonçait l’embauche d’un nouveau président et porte-parole : Lucien Bouchard. Il succède à André Caillé qui demeure sur le conseil d’administration et le conseil exécutif de l’association et qui continuera ses activités de conseiller sénior chez Junex (une entreprise gazière qui possède plus de 6 millions d’acres au Québec). Le retour du dynamique duo de la crise du verglas nous montre une fois de plus l’existence d’une classe dominante spécifique : celle des hauts fonctionnaires qui profitent de leur expérience acquise dans le service public pour passer au secteur privé. L’exemple du gaz de schiste est particulièrement probant puisqu’il démontre bien comment s’opère ce transfert.

  • Dossier : Les classes dominantes au

    Présentation du dossier du no. 39

    Les classes dominantes au Québec

    Comment comprendre la domination au Québec ? Comment s’exerce-t-elle ? Qui en sont les principaux acteurs ? Le principe de domination est-il d’abord politique ou économique ? Ou les deux à la fois ? C’est à partir de ces questions que le présent dossier a été élaboré.Son objectif est simple, mais ambitieux :comprendre comment s’institue et s’articule la domination au Québec, ce qui implique la description des classes sociales qui en sont les principaux vecteurs. Ce thème fait (…)

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